Nounours' Boys / paroles, paroles , paroles !

Salut les Nours' !

Si vous connaissiez l'air, vous n'aviez pas les paroles !

En ce jeudi 14 avril, dernier jeudi d'hiver, les Nounours allaient se retrouver sur le pré de Romainville, pour un match contre les Dragons Rouges de La Teste … Eh oui, en ce soir, ce n'est pas du rugby à 15 qui allait se jouer mes du rugby à 13, faute de joueurs du côté des pompiers. Titi cherchant encore son souffle et ses jambes de vingt ans, fut rétrocédé à l'équipe d'en face : merci à lui !

Dès le début du match, les pompiers allumèrent le feu avec leurs gamins de 25 ans ! Comme le disait si bien LD : "les placages sont rudes … si j'avais eut du souffle, ils me l'auraient coupé !". Paroles, paroles, paroles … Puis, le match s'équilibra et nos forces étaient enfin en place : Youcef, avec ses jambes de 46 ans toutes neuves, transperça les lignes adverses.  Le coach, du haut de ses 70 piges, gesticulait et vociférait ... ce qui eut le don d'agacer l'arbitre : paroles, paroles, paroles !

La fin de partie fut digne d'un match d'antan : tout était prétexte à mettre une pigne à l'autre et sur une des dernières actions, notre Bayonnais amoureux, pour fêter ses fiançailles à l'avance, distribuait à tour de bras suivi par ses maîtres de cérémonie : joindre le geste à la parole !

Et sur la dernière action du match où notre équipe dominait et pouvait l'emporter, CL allait aplatir pour une victoire à La Pyrrhus … Les vociférations de MM ayant rendu à bout de nerfs l'arbitre, celui-ci retourna la pénalité contre nous et siffla la fin du match … Paroles, paroles, paroles !

Nous allions tous au Chiquet pour partager le repas concocté par les Tabliers Rouges et pour parler de ce match à l'issue anthologique : paroles, paroles, paroles !

Grognements - 2Co

Nounours' Boys / 70 printemps !

Salut les Nours' !

La seconde version de Saint Médard se présentait à nous en ce premier match du printemps. La météo s'annonçait plus fraiche et plus humide que prévue, laissant craindre le sort de l'an passé quand la pluie battante de janvier n'avait laissé place qu'à une 3ème mi-temps après le forfait des deux premières … Rappelez -vous : « S'il pleut à la Saint Sulpice, c'est tous les jours comme vache qui pisse ! » … Cet éphéméride du jour faisait suite à celui de notre première rencontre : « Quand arrive la Saint Magloire, tu sais que tu vas beaucoup boire … et prendre des poires ! ».  Cette année, alors que tout le monde fêtait les Benjamin, nous célébrions l'anniversaire de notre doyen : « A la Saint Benjamin, le mauvais temps prend fin ! » … Que du Bonheur !

23 Nounours avaient répondu au septuple appel du blogger, tous décidés à faire honneur aux 70 printemps du coach. Malheureusement, la moitié d'entre eux n'étant pas régulièrement présente aux entrainements, certains ont eu rapidement les mains sur les cuisses face à la jeunesse des Hercules … En outre, il nous manquait nos 7 merveilles du monde, prises par d'autres préoccupations. Aussi, l'homme qui naquit en même que le journal L'Équipe allait nous en composer une avec encore quelques originalités de son imagination : le futur marié bayonnais à la mode Bélascain et CheChe, 2ème ligne aux allures de Bambi Moga … Coaching gagnant : Michel hérita du Talent du Match !

La partie devait se dérouler en trois tiers-temps sous le sifflet magique de Charles Lafourcade, toujours aussi pertinent dans son arbitrage. La pluie avait fini son office et le ballon était devenu diablement glissant : que de fautes de main ! A ce jeu, ce sont les Héraclkles qui furent les vainqueurs : le 1er tiers-temps se conclut sur un score sans appel de 3 unités à rien de rien … Juste le temps au Coach de remettre les pendules à l'heure : " J'aime pas quand je dis quelque chose qu'on arrive à faire l'inverse !". Le deuxième acte fut assez stérile, d'un côté comme de l'autre, équilibrant les forces en présence sous les yeux cléments de l'Académie. Il faut dire qu'on n'a pas vu grand-chose d'intéressant : des passes croisées dans le vide, des ballons jetés ou tombés, des combinaisons avortées, des rucks effondrés et une clavicule en vrac … Le dernier temps de jeu nous offrit deux essais dont celui de Nico qui, sous l'emprise d'une envie d'en finir définitivement, planta la défense adverse comme les 4x4 dans le sable de Sawadi. Puis, ondulant à travers la défense adverse, il résista à deux dernières tentatives de placage et s'en alla trébucher dans l'en-but adverse entre les 2 perches … On a craint qu'il nous refasse le coup de Sainte Germaine ! A défaut du trophée du match, Nico hérita du Tricotin (à récupérer auprès de Philippe DENY) : le bleu de l'hématome de sa cuisse avait des airs du ciel de l'Atlas.

Défaite 1-4 : la messe était dite ! On fera mieux la prochaine fois … Duvel party dans les vestiaires et direction Le Chiquet où nous attendait l'armada des Tabliers Verts. Les Hercules' Boys vinrent en masse et l'apéro dura le temps de vider les fûts. Il n'y a pas de 3ème mi-temps animée qui ne se termine par des chansons paillardes sur des farandoles qui s'envolent, pour peu que le vin, l'ambiance et le bon vouloir des participants s'y prêtent. A défaut de l'inconditionnelle "la grosse bite à Dudule", on a eu droit à quelques extraits du bréviaire dont les paroles n'ont pas toujours conservé leur texte originel ou immuable … vous avez dit populaire ? Il serait bon que ces garçons de Saint Médard viennent fêter un autre anniversaire en juin .

Biz - @+

JYB/Knar - le 03.04.2016